Fils tenseurs

Devenus incontournables en médecine esthétique, ils réalisent un « effet lifting » indéniable sans chirurgie.

Il en existe une grande diversité afin de répondre au mieux aux différentes indications de traitements : la ptose principalement, correspondant au relâchement du visage, mais aussi les rides et ridules, la perte du contour ou de l’ovale du visage.

Les fils peuvent être schématiquement classés en deux familles : les fils résorbables, de durée de vie limitée (au même titre que l’acide hyaluronique ou la toxine botulique), et les fils permanents, souvent plus « puissants », dont la pose est souvent plus complexe.

Les fils tenseurs sont « accrochés » dans des aiguilles ou des canules dont les caractéristiques technologiques rendent leurs indications très précises : certains sont lisses, d’autres crantés, mono- ou bi-filaments, de longueur et de diamètres variables, plus ou moins résistants, etc.

Biocompatibles et biodégradables lorsqu’ils sont résorbables, ils vont bien sûr s’accrocher sous la peau et remonter les tissus. Mais ils vont également induire une biostimulation collagénique. On y couple parfois des injections de produits de biogénèse dermique agissant sur la matrice extracellulaire.

Posés quelques millimètres sous la peau, ils seront implantés prudemment, sous anesthésie locale préalable après asepsie stricte, en respectant les nerfs et les vaisseaux.

Leur durée de vie et d’action est de 6 à 18 mois pour les « résorbables » et bien sûr beaucoup plus pour les fils dits « permanents ».